Bon alors comme je l'ai dit (voir résumé des épisodes précédents) je n'avance guère dans mes rangs de 360 mailles. J'ai pas le temps et puis à raison d'environ 20 minutes par rang, c'est du tricot escargot.
Histoire de ralentir encore un peu le truc, j'ai entamé une petite bricole... rapide, elle!
Commencé par un début d'après-midi où, en cette période de travail intense, mon cerveau refusait de fonctionner. Une heure plus tard, le manteau avait déjà bien avancé.
Le lendemain soir, pendant qu'un esprit attentionné prépare la tisane, la boîte de chocolat et les petits digeos (oui, il faut bien tout ça en période intense!) et que le chat hésite entre les genoux, le coussin, les genoux, le tapis, le fauteuil, les genoux, je termine la capuche et entame le corps.
Quelques jours après, ma parole, il fait so-leil! Je bois mon café au jardin et hop, quelques petits rangs de jersey (des "rails" de jersey, comme m'a dit un esprit moqueur...) avant de me remettre au boulot.
Lendemain. Pause déjeuner. Je prépare un curry de légumes*. Pendant que ça mijote, je termine les manches.
Sur le canapé, à mon bureau entre deux chapitres de traduction, sur la terrasse le temps d'un rayon de soleil, sur les marches du perron le temps de terminer mon thé du petit-déjeuner, je fais, défais, refais, redéfais, refais... la bordure en "woven basket stitch" ("point de panier" en français?) Pas difficile pourtant, mais parfois, le pas difficile pose quand même des problèmes.
Un tricot tout simple mais qui m'a enseigné trois choses utiles: d'abord ce fameux point que je trouve très beau et qui rendrait vachement bien sur un pull, un pull pour moi, par exemple...
Ensuite, la couture invisible de la capuche... Dingue! Moi qui suis toujours une souillon des finitions, je me suis sentie la star du tricot sur ce coup-là.
Enfin, dernière découverte, bon, c'est un peu honteux, mais que voulez-vous... j'ai compris à ma grande surprise que je ne savais pas relever les mailles. Depuis toujours, je faisais ça comme un manche en fait! Hé bien c'est du passé, je vous le dis! Tremblez, mailles à relever car me voilà!
* Mon curry de légumes:
Pour 4 personnes
Un oignon
Une ou deux gousses d'ail suivant votre goût
4 tomates
3 courgettes
3 navets nouveaux
1 carotte
1 boîte de lait de coco
Curry en poudre
Un peu d''huile d'olive por la poëlle
Du sel et du poivre
Des amandes effilées (si vous en avez)
Du riz pour servir avec, ou autre chose...
On commence par émincer finement l'oignon et écraser l'ail. On les met dans une poêle à feux doux en remuant. Pendant ce temps, on coupe les tomates en petits dés. Une fois que l'oignon a ramolli, on ajoute les tomates et on mélange un moment.
(C'est important de bien mélanger les ingrédients, il faut pas croire que ça va se faire tout seul, hein! Alors on mélange gentiment, on peut même leur parler ou leur chanter des chansons.)
Au bout de cinq minutes de discussion affectueuse avec nos oignons/tomates, on ajoute une cuillère à café de curry en poudre, ou plus si on est fan mais pas trop non plus sinon ça arrache. Et on re-touille quelques minutes. Entre deux touillages, on coupe en dés les courgettes, les navets nouveaux et la carotte.
On ajoute les légumes et... oui, voilà, on mé-lan-ge. On laisse fristouiller un peu, on verse les trois-quarts de lait de coco et on met sur feu moyen, sans couvrir. Au bout d'une vingtaine de minutes, on remue et on couvre. (Si vous voulez faire du riz avec, c'est peut-être le moment de s'y mettre.) Laissez cuire les légumes encore un petit quart d'heure en remuant de temps en temps. Quand tout le liquide est absorbé et avant que ça n'accroche, ajoutez la fin du lait de coco, laissez encore cinq minutes sur le feu.
Les légumes doivent être cuits mais un peu croquants. Saupoudrez d'amandes effilées si vous avez envie et servez à vos convives ébahis.
Histoire de ralentir encore un peu le truc, j'ai entamé une petite bricole... rapide, elle!
Commencé par un début d'après-midi où, en cette période de travail intense, mon cerveau refusait de fonctionner. Une heure plus tard, le manteau avait déjà bien avancé.
Le lendemain soir, pendant qu'un esprit attentionné prépare la tisane, la boîte de chocolat et les petits digeos (oui, il faut bien tout ça en période intense!) et que le chat hésite entre les genoux, le coussin, les genoux, le tapis, le fauteuil, les genoux, je termine la capuche et entame le corps.
Quelques jours après, ma parole, il fait so-leil! Je bois mon café au jardin et hop, quelques petits rangs de jersey (des "rails" de jersey, comme m'a dit un esprit moqueur...) avant de me remettre au boulot.
Lendemain. Pause déjeuner. Je prépare un curry de légumes*. Pendant que ça mijote, je termine les manches.
Sur le canapé, à mon bureau entre deux chapitres de traduction, sur la terrasse le temps d'un rayon de soleil, sur les marches du perron le temps de terminer mon thé du petit-déjeuner, je fais, défais, refais, redéfais, refais... la bordure en "woven basket stitch" ("point de panier" en français?) Pas difficile pourtant, mais parfois, le pas difficile pose quand même des problèmes.
Un tricot tout simple mais qui m'a enseigné trois choses utiles: d'abord ce fameux point que je trouve très beau et qui rendrait vachement bien sur un pull, un pull pour moi, par exemple...
Ensuite, la couture invisible de la capuche... Dingue! Moi qui suis toujours une souillon des finitions, je me suis sentie la star du tricot sur ce coup-là.
Enfin, dernière découverte, bon, c'est un peu honteux, mais que voulez-vous... j'ai compris à ma grande surprise que je ne savais pas relever les mailles. Depuis toujours, je faisais ça comme un manche en fait! Hé bien c'est du passé, je vous le dis! Tremblez, mailles à relever car me voilà!
* Mon curry de légumes:
Pour 4 personnes
Un oignon
Une ou deux gousses d'ail suivant votre goût
4 tomates
3 courgettes
3 navets nouveaux
1 carotte
1 boîte de lait de coco
Curry en poudre
Un peu d''huile d'olive por la poëlle
Du sel et du poivre
Des amandes effilées (si vous en avez)
Du riz pour servir avec, ou autre chose...
On commence par émincer finement l'oignon et écraser l'ail. On les met dans une poêle à feux doux en remuant. Pendant ce temps, on coupe les tomates en petits dés. Une fois que l'oignon a ramolli, on ajoute les tomates et on mélange un moment.
(C'est important de bien mélanger les ingrédients, il faut pas croire que ça va se faire tout seul, hein! Alors on mélange gentiment, on peut même leur parler ou leur chanter des chansons.)
Au bout de cinq minutes de discussion affectueuse avec nos oignons/tomates, on ajoute une cuillère à café de curry en poudre, ou plus si on est fan mais pas trop non plus sinon ça arrache. Et on re-touille quelques minutes. Entre deux touillages, on coupe en dés les courgettes, les navets nouveaux et la carotte.
On ajoute les légumes et... oui, voilà, on mé-lan-ge. On laisse fristouiller un peu, on verse les trois-quarts de lait de coco et on met sur feu moyen, sans couvrir. Au bout d'une vingtaine de minutes, on remue et on couvre. (Si vous voulez faire du riz avec, c'est peut-être le moment de s'y mettre.) Laissez cuire les légumes encore un petit quart d'heure en remuant de temps en temps. Quand tout le liquide est absorbé et avant que ça n'accroche, ajoutez la fin du lait de coco, laissez encore cinq minutes sur le feu.
Les légumes doivent être cuits mais un peu croquants. Saupoudrez d'amandes effilées si vous avez envie et servez à vos convives ébahis.
Cette veste est très jolie et permet d'attendre patiemment le "tricot-escargot". Avec ce temps tout pourri (sud-ouest), votre blog est un rayon de soleil. Merci beaucoup! Cécile
RépondreSupprimerMerci Cécile, quel gentil commentaire! L'avantage du temps pourri, c'est qu'il donne envie de tricoter... à bientôt!
SupprimerUn petit tricot récréatif est parfois salutaire. Si en plus il est joli et qu'il t'apprend des choses : c'est le bonheur !
RépondreSupprimerOh oui, c'est bien!
SupprimerEt oui ! On ne finit pas d'apprendre au tricot !
RépondreSupprimerCurieux, ce point : est-ce que ce sont des mailles croisées ? Je ne suis pas sûre mais ce serait alors le point de Vannerie.
Oui, ce sont des sortes de mailles croisées, un peu comme une torsade. On tricote d'abord la 2e puis la 1ère. Point de vannerie, ça me semblerait une bonne traduction! Je vais aller voir ça! Merci Grenouille!
Supprimeret c'est tricoté en quelle taille du coup? demande la maman du marmot au futur paletot.
RépondreSupprimerDeux ans. Ça devrait aller pour cet hiver, non? Ou pour maintenant, remarque.
Supprimer