Nous disions donc la dernière fois que je cousais.
(WARNING! Ceci est un billet à rallonge, si vous êtes sur le point de partir au boulot, vous avez intérêt à trouver d'ores et déjà une sacrée bonne excuse pour expliquer votre retard et si vous êtes à la maison comme moi, vous pouvez faire chauffer la bouilloire et lancer la cuisson du pot-au-feu tant que vous y êtes).
Donc si vous avez bien suivi, vous vous rappelez que j'ai commencé par confectionner un pochon pour mes petits tricots. C'est bien un pochon, ça s'emmène partout, c'est pratique.
Mais après ça, j'ai été atteinte par la folie des grandeurs couturières.
Oui, oui, j'ai récidivé avec la machine et j'ai commis... le pochon version cabas.
Cabas xxl, même!
Bah, il faut bien ça pour transporter mes kilomètres de laine jusqu'au café tricot.
Le sac est entièrement doublé (avec un tissu que je pourrais manger au petit-dej tellement que je l'aime) et pourvu de ce qu'on appelle une "jupe", pour fermer (z'allez comprendre en photo):
Donc plusieurs heures plus tard, et avec l'aide magique d'une fée du café tricot qui maîtrise aussi bien l'aiguille à laine que l'aiguille à fil (et qui m'a montré comment coudre le fond du sac parce que ce n'était mystérieusement pas expliqué dans le livre! J'aurais pu réfléchir encore longtemps...), donc, moment d'émotion, après avoir tout fait sur l'envers, l'instant fatidique est arrivé: on a retourné l'ouvrage et un merveilleux sac est apparu. Ah, j'ai trouvé ça fabuleux de faire passer tout ce tissu dans une toute petite ouverture laissée sur un côté et de voir tout apparaître comme par magie!
Je suis très très contente du résultat, et j'ai crâné avec au café tricot l'autre jour.
Non contente d'y transporter tous mes projets tricot, je peux aussi y caser mon merveilleux, magnifique nouveau range-aiguilles (que je pourrais aussi manger au petit-dej en même temps que mes oiseaux, tellement que je l'aime!!!) Il m'a été très gentiment troqué contre quelques pelotes de laine par une (autre) fée du café tricot, qui commence à devenir sérieusement un repaire de filles formidables.
Admirez l'œuvre, réalisation maison de Michèle:
J'adore mon sac et mon range-aguilles et je ne suis pas la seule...
Forte - très forte même - de ce succès, j'ai bien sûr eu envie de plus.
Au fil des jours, j'ai eu une petite idée qui m'a taraudée: ce si joli tissu oiseaux (acheté chez Eurodif d'ailleurs), c'est dommage de l'avoir mis en doublure... il aurait fallu que je le fasse réversible, mon cabas.
Il aurait fallu... C'est en me disant ça que j'ai pris la mesure des possibilités qu'offre la couture: il suffit d'en coudre un nouveau pour que ce "il aurait fallu" devienne un "il va falloir", pour passer du conditionnel au futur, du rêve à la réalité, en somme.
Et donc, la réalité se réalisa. Je commis un nouveau sac, plus petit, avec mes restes de tissus magnifiques.
Là, je dois dire, je me suis surpassée: entièrement réversible (même les anses!), avec une petite poche cousue dans la doublure et fermée par une pression.
J'en ai presque eu des insomnies tellement j'étais excitée!
La poche n'a pas été facile à fixer, et là encore le montage m'a pris un peu de temps: "Alors attends, envers sur envers, endroit sur envers, etc", vous voyez le topo. J'ai bien failli me retrouver avec des anses cousues dans le mauvais sens, mais je me suis rattrapée in extremis en me rappelant comment j'avais fait pour son cousin germain, le grand cabas.
J'ai mon sac!!! Je l'adore, vraiment.
Mais comme je compte en faire cadeau.... je vais bien être obligée de racheter du tissu oiseaux et de m'en refaire un, quoi. Bien obligée.
Pfiou, bin voilà, c'est relativement tout pour aujourd'hui, pouvez aller éteindre le pot-au-feu, il est cuit maintenant.
A bientôt forcément, pour de nouvelles et trépidantes aventures!
(WARNING! Ceci est un billet à rallonge, si vous êtes sur le point de partir au boulot, vous avez intérêt à trouver d'ores et déjà une sacrée bonne excuse pour expliquer votre retard et si vous êtes à la maison comme moi, vous pouvez faire chauffer la bouilloire et lancer la cuisson du pot-au-feu tant que vous y êtes).
Donc si vous avez bien suivi, vous vous rappelez que j'ai commencé par confectionner un pochon pour mes petits tricots. C'est bien un pochon, ça s'emmène partout, c'est pratique.
Mais après ça, j'ai été atteinte par la folie des grandeurs couturières.
Oui, oui, j'ai récidivé avec la machine et j'ai commis... le pochon version cabas.
Cabas xxl, même!
Bah, il faut bien ça pour transporter mes kilomètres de laine jusqu'au café tricot.
Modèle issu du livre de Aime comme Marie |
La jupe, avec coulisse et lacet pour fermer. |
La doublure de mes rêves |
Tout s'est bien passé jusqu'au moment où il a fallu assembler. Et là, casse-tête chinois."Attends, je pose endroit contre endroit? Non, envers contre endroit. Non, attends, les anses, si je les mets là, en retournant elles vont être cousues sur l'endroit.... donc à l'envers."
Voilà en résumé le dialogue que j'ai tenu avec moi-même pendant... oh, au moins quelques heures.
Ah je vous jure, qu'on ne vienne plus jamais me dire que la couture (comme le tricot d'ailleurs) est une activité manuelle. Vous plaisantez! C'est un truc d'intello! Et ça tombe bien parce que j'aime bien réfléchir à des trucs et ça m'énerve de ne pas trouver de solution.
Donc plusieurs heures plus tard, et avec l'aide magique d'une fée du café tricot qui maîtrise aussi bien l'aiguille à laine que l'aiguille à fil (et qui m'a montré comment coudre le fond du sac parce que ce n'était mystérieusement pas expliqué dans le livre! J'aurais pu réfléchir encore longtemps...), donc, moment d'émotion, après avoir tout fait sur l'envers, l'instant fatidique est arrivé: on a retourné l'ouvrage et un merveilleux sac est apparu. Ah, j'ai trouvé ça fabuleux de faire passer tout ce tissu dans une toute petite ouverture laissée sur un côté et de voir tout apparaître comme par magie!
Je suis très très contente du résultat, et j'ai crâné avec au café tricot l'autre jour.
Non contente d'y transporter tous mes projets tricot, je peux aussi y caser mon merveilleux, magnifique nouveau range-aiguilles (que je pourrais aussi manger au petit-dej en même temps que mes oiseaux, tellement que je l'aime!!!) Il m'a été très gentiment troqué contre quelques pelotes de laine par une (autre) fée du café tricot, qui commence à devenir sérieusement un repaire de filles formidables.
Admirez l'œuvre, réalisation maison de Michèle:
Forte - très forte même - de ce succès, j'ai bien sûr eu envie de plus.
Au fil des jours, j'ai eu une petite idée qui m'a taraudée: ce si joli tissu oiseaux (acheté chez Eurodif d'ailleurs), c'est dommage de l'avoir mis en doublure... il aurait fallu que je le fasse réversible, mon cabas.
Il aurait fallu... C'est en me disant ça que j'ai pris la mesure des possibilités qu'offre la couture: il suffit d'en coudre un nouveau pour que ce "il aurait fallu" devienne un "il va falloir", pour passer du conditionnel au futur, du rêve à la réalité, en somme.
Et donc, la réalité se réalisa. Je commis un nouveau sac, plus petit, avec mes restes de tissus magnifiques.
Là, je dois dire, je me suis surpassée: entièrement réversible (même les anses!), avec une petite poche cousue dans la doublure et fermée par une pression.
Côté petite fille modèle |
Côté so British |
La poche n'a pas été facile à fixer, et là encore le montage m'a pris un peu de temps: "Alors attends, envers sur envers, endroit sur envers, etc", vous voyez le topo. J'ai bien failli me retrouver avec des anses cousues dans le mauvais sens, mais je me suis rattrapée in extremis en me rappelant comment j'avais fait pour son cousin germain, le grand cabas.
La poche qu'a trop la classe |
Le sac en situation réelle avec des bricoles dans sa poche |
Mais comme je compte en faire cadeau.... je vais bien être obligée de racheter du tissu oiseaux et de m'en refaire un, quoi. Bien obligée.
Pfiou, bin voilà, c'est relativement tout pour aujourd'hui, pouvez aller éteindre le pot-au-feu, il est cuit maintenant.
A bientôt forcément, pour de nouvelles et trépidantes aventures!
Ouais, ouais, j'arrête, J'ARRETE! |
Je suis drôlement épatée ! Bravo pour ce deuxième sac aux oiseaux réversible jusque dans la poche.
RépondreSupprimerJ'imagine que tu as oublié combien tu as souffert pour ramener cette machine à coudre, tu l'a domptée royalement !
Contente que tu aimes autant ton range-aiguilles. D'ailleurs il ne serait pas arrivé chez toi autrement ;-).
Je me demande à quel projet tu vas avoir envie de t'attaquer maintenant ??
Merci Michèle!
SupprimerMon range-aiguilles a vraiment épaté tout le monde, arnaud m'a demandé exactement le même pour ranger ses stylos... alors peut-être que finalement, ce sera mon prochain projet?!
tu es à point pour tenter la robe sureau!! non?
RépondreSupprimerNon... tu crois vraiment???
Supprimerbravo ! je suis contente de voir que la machine te sert !
RépondreSupprimerEt comment!
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