Cette année, j'ai lu un livre.
Avec des phrases d'ouverture pareilles, je pourrais me lancer dans le discours politique, non?
Donc en effet, cette année, j'ai lu un livre.
Bon en vrai, pas qu'un seul tout de même, mais seulement un livre en rapport avec notre propos (c'est-à-dire le tricot, je le rappelle pour les motards qui tomberaient sur ce blog après avoir tapé "cache-nez" sur Google. Oui c'est bizarre, mais un jour, j'ai constaté que mon article d'il y a longtemps où je montrais un cache-nez en dentelle sans grand intérêt recueillait une faveur inouïe parmi les internautes. J'ai compris que c'était dû à une confusion de termes, le cache-nez étant un accessoire manifestement très prisé des motards).
DONC! Un livre sur le tricot, on disait. Mais attention, pas un livre de tricot. Non, non, une sorte de recueil d"histoires personnelles racontées par Clara Parkes, tricoteuse invétérée, et intitulé The Yarn Whisperer (Celle qui murmurait à l'oreille des tricots, quoi.)
Clara raconte, dans cette série de nouvelles autobiographiques, des épisodes de sa vie vus par
le prisme du tricot. Je vous donne un exemple: alors qu'elle évoque une séparation douloureuse, elle tisse un parallèle avec la méthode scandinave du "steek" (on ne prononce pas "steak" comme dans bifteck sinon c'est ridicule, mais "stiiiiiik") qui consiste à tricoter un pull puis le couper au milieu pour en faire un gilet. D'histoire en histoire, elle nous emmène de la Californie (d'où elle est originaire) au Maine (où elle vit désormais dans une maison qui a l'air vachement sympa, d'ailleurs Clara, si tu m'écoutes...) en passant même par la France, ce qui donne lieu à des anecdotes tour à tour touchantes, amusantes, embarrassantes. Le tout agrémenté de côtes 2/2, de jersey, de nopes et autres torsades, grâce auxquels elle entremêle les fils de sa vie et de ses tricots.
Si vous lisez l'anglais, je vous le recommande (ou si vous cherchez à faire plaisir à une tricoteuse pour Noël par exemple - ceci n'est pas un message subliminal, moi j'ai déjà mon exemplaire!), et si ce n'est pas le cas, vous n'avez plus qu'à espérer qu'un éditeur se soit égaré sur ces pages et se voie pris d'un désir soudain de faire traduire ce livre.
À très vite pour d'autres réjouissances!
Avec des phrases d'ouverture pareilles, je pourrais me lancer dans le discours politique, non?
Donc en effet, cette année, j'ai lu un livre.
Bon en vrai, pas qu'un seul tout de même, mais seulement un livre en rapport avec notre propos (c'est-à-dire le tricot, je le rappelle pour les motards qui tomberaient sur ce blog après avoir tapé "cache-nez" sur Google. Oui c'est bizarre, mais un jour, j'ai constaté que mon article d'il y a longtemps où je montrais un cache-nez en dentelle sans grand intérêt recueillait une faveur inouïe parmi les internautes. J'ai compris que c'était dû à une confusion de termes, le cache-nez étant un accessoire manifestement très prisé des motards).
DONC! Un livre sur le tricot, on disait. Mais attention, pas un livre de tricot. Non, non, une sorte de recueil d"histoires personnelles racontées par Clara Parkes, tricoteuse invétérée, et intitulé The Yarn Whisperer (Celle qui murmurait à l'oreille des tricots, quoi.)
Clara raconte, dans cette série de nouvelles autobiographiques, des épisodes de sa vie vus par
le prisme du tricot. Je vous donne un exemple: alors qu'elle évoque une séparation douloureuse, elle tisse un parallèle avec la méthode scandinave du "steek" (on ne prononce pas "steak" comme dans bifteck sinon c'est ridicule, mais "stiiiiiik") qui consiste à tricoter un pull puis le couper au milieu pour en faire un gilet. D'histoire en histoire, elle nous emmène de la Californie (d'où elle est originaire) au Maine (où elle vit désormais dans une maison qui a l'air vachement sympa, d'ailleurs Clara, si tu m'écoutes...) en passant même par la France, ce qui donne lieu à des anecdotes tour à tour touchantes, amusantes, embarrassantes. Le tout agrémenté de côtes 2/2, de jersey, de nopes et autres torsades, grâce auxquels elle entremêle les fils de sa vie et de ses tricots.
Si vous lisez l'anglais, je vous le recommande (ou si vous cherchez à faire plaisir à une tricoteuse pour Noël par exemple - ceci n'est pas un message subliminal, moi j'ai déjà mon exemplaire!), et si ce n'est pas le cas, vous n'avez plus qu'à espérer qu'un éditeur se soit égaré sur ces pages et se voie pris d'un désir soudain de faire traduire ce livre.
À très vite pour d'autres réjouissances!
Il est vachement bien rédigé votre billet dites donc. Ah ! Que ne suis-je éditrice d'ouvrages confidentiels à portée universelle !
RépondreSupprimerOh, mais ils sont TOUS bien rédigés, non???
SupprimerOui, que ne l'êtes-vous... Enfin, en même temps, j'aime bien que vous soyez comme moi traductrice d'ouvrages invraisemblables à portée confidentielle...