Le voilà donc entier, tout beau, tout bien steeké, mon cardigan Epistrophy de Kate Davies, tiré de son livre Yokes.
Encore un grand tricot devant l'Éternel.
La construction m'a vachement plu: c'est un bottom up (donc on commence par le bas pour aller vers le haut) et une fois arrivé à l'emmanchure, on s'arrête pour attaquer les manches.
Personnellement, j'ai fait les deux manches en rond en même temps, sur une aiguille circulaire.
Et ouais.
La classe, hein?
Moi aussi je me suis impressionnée sur ce coup-là. Ouais enfin... passées les deux premières heures où vraiment ça a été le casse-tête (en fait, deux manches en rond en même temps, au début c'est l'horreur!) Mais bon je m'en foutais, j'étais dans le Ediimburgh-Londres et j'avais cinq heures de bonheur tricotesque et ferroviaire devant moi, donc j'avais le temps de défaire et refaire (j'ai bien exploité la chose, croyez-moi, le passager assis en face de moi a vraiment dû se demander pourquoi je m'infligeais ça. À quand les compartiments "Knitting" dans les trains, je vous le demande? Au moins on arrêterait de passer pour de grandes malades aux yeux du passager lambda.)
Par contre, une fois les deux manches bien lancées et après avoir fait à peu près toutes les bêtises qu'offrait cette technique, c'est allé tout seul, et c'est moins relou que le magic loop.
Ce que j'ai préféré, c'est le moment où on relie les manches et le corps, au niveau des aisselles. On poursuit avec toutes les pièces assemblées sur l'aiguille circulaire pour monter le yoke et là c'est magique, on voit littéralement le pull se former sous nos yeux.
Quand à l'étape la plus périlleuse, le fameux steek, hé bien... un jeu d'enfant!
Non, en vrai, y a vraiment rien mais alors RIEN de flippant en fait! Une fois les mailles sécurisées, croyez-moi, il ne peut rien vous arriver.
J'ai même trouvé le relevage de mailles plus confortable comme ça.
Et puis le tranchage ça vaut le coup quand même. J'ai eu ma petite montée d'adrénaline!
Une fois le tricot fini, j'ai recouvert les fils coupés d'un joli ruban Liberty.
Petit bémol tout de même... Cette encolure qui bâille!
Si, si, regardez.
Si on la tire pour qu'elle dévoile les épaules, c'est très joli mais ça ne tient pas.
Si on la laisse bâiller normalement, bah c'est hyper lâche.
Je suis un peu embêtée même si ce n'est pas complètement rédhibitoire pour moi. Je pense quand même défaire l'encolure pour la resserrer, ce qui ne devrait pas être bien compliqué.
Malgré tout, le modèle est vraiment bien taillé, seyant, bien expliqué, bien détaillé.
À tricoter les yeux fermés, quoi.
Merci, Kate!
Encore un grand tricot devant l'Éternel.
La construction m'a vachement plu: c'est un bottom up (donc on commence par le bas pour aller vers le haut) et une fois arrivé à l'emmanchure, on s'arrête pour attaquer les manches.
Personnellement, j'ai fait les deux manches en rond en même temps, sur une aiguille circulaire.
Et ouais.
La classe, hein?
Moi aussi je me suis impressionnée sur ce coup-là. Ouais enfin... passées les deux premières heures où vraiment ça a été le casse-tête (en fait, deux manches en rond en même temps, au début c'est l'horreur!) Mais bon je m'en foutais, j'étais dans le Ediimburgh-Londres et j'avais cinq heures de bonheur tricotesque et ferroviaire devant moi, donc j'avais le temps de défaire et refaire (j'ai bien exploité la chose, croyez-moi, le passager assis en face de moi a vraiment dû se demander pourquoi je m'infligeais ça. À quand les compartiments "Knitting" dans les trains, je vous le demande? Au moins on arrêterait de passer pour de grandes malades aux yeux du passager lambda.)
Par contre, une fois les deux manches bien lancées et après avoir fait à peu près toutes les bêtises qu'offrait cette technique, c'est allé tout seul, et c'est moins relou que le magic loop.
Ce que j'ai préféré, c'est le moment où on relie les manches et le corps, au niveau des aisselles. On poursuit avec toutes les pièces assemblées sur l'aiguille circulaire pour monter le yoke et là c'est magique, on voit littéralement le pull se former sous nos yeux.
Quand à l'étape la plus périlleuse, le fameux steek, hé bien... un jeu d'enfant!
Non, en vrai, y a vraiment rien mais alors RIEN de flippant en fait! Une fois les mailles sécurisées, croyez-moi, il ne peut rien vous arriver.
J'ai même trouvé le relevage de mailles plus confortable comme ça.
Et puis le tranchage ça vaut le coup quand même. J'ai eu ma petite montée d'adrénaline!
Une fois le tricot fini, j'ai recouvert les fils coupés d'un joli ruban Liberty.
À gauche la version finie, à droite la version "à cru" |
Petit bémol tout de même... Cette encolure qui bâille!
Si, si, regardez.
Si on la tire pour qu'elle dévoile les épaules, c'est très joli mais ça ne tient pas.
Si on la laisse bâiller normalement, bah c'est hyper lâche.
Je suis un peu embêtée même si ce n'est pas complètement rédhibitoire pour moi. Je pense quand même défaire l'encolure pour la resserrer, ce qui ne devrait pas être bien compliqué.
Malgré tout, le modèle est vraiment bien taillé, seyant, bien expliqué, bien détaillé.
À tricoter les yeux fermés, quoi.
Merci, Kate!
Je suis pas fan fan du liberty que je trouve pas trop assorti. En revanche, j'aime beaucoup le motif. Même l'envers.
RépondreSupprimerC'est ce que j'aime justement, le Liberty qui tranche avec le motif, mais qui en rappelle la couleur. J'ai eu du mal à trouver un ruban! C'était ou trop fade ou carrément moche.
SupprimerMoi j'aime bien la finition en Liberty... Et le jacquard aussi. Je le trouve très réussi, ce cardigan. Pour l'encolure, tu trouveras bien une solution !
RépondreSupprimerMoi aussi je le trouve très réussi!! Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi bien, à vrai dire! Même l'encolure ne me gêne plus... Ou alors c'est ma sainte flemme de défaire qui parle...
Supprimersuper le gilet , il s'associe très bien avec la petite robe à fleurs...certes l'encolure baille mais elle n'est la seule , l'être humain baille 250000 fois au cours de son existence c'est pas pour ça qu'il s'ennuie dans le train....étonnant non.
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