La fête de l'aiguille

Cette année pour la première fois, je suis allée au Salon de l'aiguille en fête!
(Voilà qui justifie ce rythme de billets complètement effréné.)



Tout d'abord, laissez-moi vous dire que j'adore le nom de cette manifestation. Il dénote un enthousiasme naïf qui ne peut que nous redonner un petit peu foi dans l'humanité. Et puis franchement, ça fait bien rigoler les amis qui ne sont pas dans la partie.

L'espace d'une seconde, j'ai hésité avec cet autre salon:


Et ouais, le salon des arts divinatoires avec une affiche pareille, ça fait envie, non? Et puis on peut pas s'empêcher de se demander à quoi ressemblent les gens qui y vont.
Sacré dilemme, non?
Bon, finalement, comme vous vous en doutez, ma préférence est allée aux arts aiguillatoires.

Au Salon de l'aiguille en folie, j'ai vu beaucoup de jolies choses.
Peu de tricot, au final (je dirais 20% contre 80% de couture/broderie/patchwork).
Mais des chouettes choses tout de même. Et puis comme j'y allais avec une amie couturière, ça tombait plutôt bien.

J'ai donc investi dans mon premier patron de couture!
Je n'ai pas pu résister au charme British de ce stand, où ils avaient mis le paquet et où je les soupçonne d'avoir engagé des vendeuses anglaises exprès pour me faire craquer.

Je ne comprends toujours pas cette phrase... Traduction douteuse ou jeu de mots qui m'échappe?

J'ai aperçu la championne du monde de vitesse de tricot...
(Autre truc pour faire marrer les copains qui ne sont pas de la partie...)



J'ai résisté à de bien beaux écheveaux vendus outrageusement cher à mon goût, mais j'ai acheté deux ou trois pelotes de Drops parce que ça m'économisait des frais de port et c'est toujours ça.



J'ai aussi trouvé du joli tissu pour aller avec mon super nouveau patron n°1 et j'espère bien que ça va donner quelque chose.

Il y a eu aussi quelques éclats de rire...

C'est à se demander si on ne s'était pas trompées de porte et si on n'avait pas basculé au Salon du Parapsy, par inadevertance...


En résumé, nous avons passé un fort bon moment au Salon de l'aiguille en délire. L'enthousiasme communicatif qu'il y régnait m'a vraiment donné envie de me mettre sérieusement à la couture et d'arrêter d'insulter ma machine, la pauvre.
Mon petit butin en image:


Il ne me reste plus qu'à m'y mettre, quoi.
La suite au prochain épisode! (ou plutôt dans quelques épisodes parce que je ne vais pas non plus pondre une robe comme ça, en trois jours).

Commentaires

  1. Merci de nous faire partager cette incroyable aventure.
    Entre le speed knitting, l'enfile-aiguille Colin-maillard et la phrase pour faire chic et montrer qu'en français, ben les accords c'est pas évident, c'est un bien beau reportage que vous nous offrez.
    Quant au salon parapsy, vous pourrez peut-être aller au 31éme l'année prochaine.

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  2. c'est souvent qu'on lit des trucs en français qui ne veulent rien dire... ça doit faire chic! bon je découvre merchant & mills, je vais voir de ce pas!

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    1. Oui, ça doit être ça... un peu comme les Français qui disent des mots anglais pour être cool!
      Tu me diras ce que tu penses de leurs modèles? Ce serait chouette d'avoir l'avis d'une couturière expérimentée!

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  3. Oh ! Deux pauvres petites pelotes de Drop ! Qu'est-ce que tu vas bien pouvoir faire avec ça ? On voit que tu as plutôt envie de coudre :) !

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    1. La photo, c'est pour donner un aperçu, j'en ai pris plus que deux! J'ai un peu de stock aussi... et puis je ne cours pas après l'achat en quantité, surtout!

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